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Qu'est-ce
qu'une
machine à coudre ? |

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La
question peut sembler idiote au premier abord, mais la réponse
n'est en fait pas aussi simple qu'il n'y paraît. Beaucoup répondront
que c'est une machine qui permet de coudre. Soit ! On s'en rapproche !
La question n'est pas tant de savoir dire qu'une machine à coudre
sert à coudre, mais de connaître quelques éléments
qui la composent. Qui sait situer le porte-bobine, la canette, le crochet,
la boite à canette, la tension de fil, le tendeur de fil, la marche
arrière, la longueur de point, la largeur de point, la pression
du pied, le pied, la griffe, la pédale à rhéostat
etc. ? Vous ! Alors changez de page, celle-ci n'est pas pour vous, quoi
que...
Les
photos figurant sur cette page ont été sélectionnées
pour leur commodité et leur netteté, la marque et le modèle
présentés n'étant que le fruit de de cette sélection,
il ne faut y voir que des illustrations en guise d'exemple.
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Tout
d'abord, il faut voir la machine dans sa globalité et y situer
les éléments importants : la boite d'accessoires (si
elle est intégrée à la machine) le volant, le
sélecteur de points, le bouton de marche arrière, le
levier de pied, les réglages de longueur et largeur de point...
La photo ci-contre vous montre ces éléments sur une
Janome Décor Excel 5018 (nous avions mis cette machine
en coup de coeur en décembre
1999 / janvier 2000).
Volant : Il sert à faire
avancer la machine manuellement pour un passage délicat ou
tout simplement pour piquer l'aiguille dans le travail avant de commencer
à coudre (serviettes, nappes...). |
Sélecteur
de point : Comme son nom l'indique il vous permet de choisir
le point (ou programme selon les modèles) que vous voulez utiliser.
Ici, la sélection s'affiche dans le rectangle rose par le biais
d'un voyant au dessous du point choisi. De plus, des conseils de réglages
des autres fonctions peuvent s'afficher selon les modèles.
Levier de pied presseur : C'est
lui qui vous permet de lever le pied pour glisser l'étoffe
entre ce dernier et les griffes d'entraînement (voir plus bas).
Certains modèles (rares) sont équipés d'une genouillère
permettant de lever le pied et de garder les mains libres. |
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Longueur
de point : La longueur de point correspond à la distance
entre deux points de passage de l'aiguille dans le tissus. Ainsi les bourdons
et autres broderies ont des longueurs de point très faibles pour
que les points soient très rapprochés. Les chiffres sur
les boutons de réglages sont en millimètres.
Largeur de point : La largeur de point
est en fait le déplacement latéral de l'aiguille de gauche
à droite. Ainsi le point droit a une largeur zéro tandis
que les autres points ont une largeur supérieure à zéro.
Les chiffres indiqués sur les boutons de réglages s'entendent
là encore en millimètres.
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Sur
la photo ci-contre (détail d'une Bernina 1008) on reconnaît
les différentes fonctions évoquées précédemment présentées autrement.
En effet chaque marque possède son propre "design" et agence
ses modèles à sa façon.
Notez la présence de la jetée d'aiguille.
Celle-ci offre plusieurs "positions d'aiguille" pour permettre
de piquer très près du bord du tissus. Ainsi elle s'avère
très utile pour coudre des fermetures éclair ou pour
faire des ourlets de nappe, de serviette...
Bouton d'abaissement des griffes
: Ce bouton permet, comme son nom l'indique, d'enfermer les griffes
d'entraînement. Cela permet de coudre des boutons ou de broder
avec un cercle à broder.
Le modèle présenté ici offre aussi un bouton spécifique pour la boutonnière.
il s'agit d'une particularité de la marque. Selon les modèles
on dispose de plusieurs sortes de boutonnières (carrée,
tailleur, à oeillet...) qui nécessitent un nombre plus
ou moins grand de phases. |
Boutonnière
? En combien de phase ?
Selon les modèles (nous parlons là des modèles
équipés de la boutonnière automatique) il faut
entre une et six phases pour réaliser une boutonnière.
Évidemment moins il y a de phases plus la boutonnière
est facile à coudre. Certains modèles proposent même
un pied qui calibre la boutonnière en fonction de la taille
du bouton.
Une des caractéristiques les plus importantes sur une machine
à coudre est le bras libre.
Il vous permet de piquer des pièces tubulaires : manche (ci-contre)
jambe de pantalon etc... Sur la plupart des modèles il suffit d'enlever
la boite d'accessoires ou le plateau pour découvrir le bras libre. |
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Notez
ici une variation dans la présentation de la marche arrière,
plus près de l'aiguille (Jaguar Fantasy 977).
Tension de fil : pour coudre la
machine à besoin d'un fil "tendu". La tension de
fil régule donc le "débit" du fil qui arrive
à l'aiguille. De nos jours il est rare d'avoir à changer
ce réglage.
Arrêt de l'aiguille en haut / bas
: Cette fonction présente sur certains modèles permet
de décider à l'avance si l'aiguille va s'arrêter
hors ou dans le tissus, ce qui peut s'avérer utile.
Inutile
de présenter l'aiguille ! Quoi
que... Une seule précision : choisissez des aiguilles de
qualité qui se cassent ! Paradoxalement les aiguilles de
qualité se cassent quand elles touchent quelque part. Ainsi
elles fonctionnent un peu comme un fusible et évitent d'endommager
d'autres pièces de la machine comme le crochet. En effet,
il vaut mieux changer une aiguille à 4 F qu'un crochet à
800 F...
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Barre
à aiguille et serre-aiguille : Pour soutenir l'aiguille
il faut... une barre à aiguille. Et pour maintenir l'aiguille sur
cette barre il faut... (suspense!) un serre-aiguille (voir aussi photo
ci-dessous)
Pour enfiler cette aiguille, il faut beaucoup de patience ou un enfile-aiguille
:-). Ici, il est incorporé à la machine et se positionne
automatiquement au niveau du chas.
En dessous de la plaque à aiguille
se trouve le crochet, c'est lui
qui forme la boucle nécessaire au point alors que l'aiguille passe
à quelques dixièmes de millimètre de sa pointe. Selon les modèles,
on trouve des crochet verticaux ou horizontaux. |
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Pied
de biche : Il sert à maintenir le tissus bien à
plat sous l'aiguille. En exerçant une pression variable (selon
modèle) il s'adapte aux différentes épaisseurs
de tissus (de la soie au denim). De nos jours on ne change plus les
pieds "en entier", mais seulement la "semelle".
Reste qu'il faut que le tissus avance sous le pied et l'aiguille,
pour cela il y a les griffes d'entraînement
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Porte-bobines
(télescopiques) : La plupart du temps il vont par
paire. il sont là pour "porter" les bobines. Certains modèles
offrent des portes-bobines télescopiques qui simplifient le rangement
de la machine.
Le dévidoir permet quant à
lui de "faire" la canette. Pour cela il faut débrayer
la machine ce qui peut être manuel ou automatique selon les
modèles. |
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Voilà
! Nous espérons que ces quelques explications et illustrations vous seront
utiles... Bonne couture !
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